Rédaction, relecture et correction

Présentation

P
S’

il fut plutôt aisé de me présenter en tant qu’artiste, à cet instant il apparaît que l’exercice est moins évident lorsqu’il s’agit de témoigner de mon parcours littéraire et de ma relation avec la langue.

Surtout lorsqu’en plongeant dans mon histoire, je suis obligé de reconnaître que tout a commencé, comme beaucoup, par la lecture assidue des aventures de Tom-Tom et Nana en délaissant le plus souvent la nouvelle proposée dans chaque édition de J’aime Lire. Fort heureusement, l’Éducation Nationale a pleinement assuré son rôle jusqu’à m’ouvrir les portes de la lecture plaisir et des émotions merveilleuses qu’elle porte. Pagnol et ses mémoires de jeunesse figurèrent mon premier coup de cœur auquel ont succédé de nombreux autres.

À l’issue d’un bac économique et social, j’ai erré quelques années, passant des amphis bondés d’un cursus de cinéma aux couloirs sombres menant à la “salle des machines” d’un DEUG d’informatique. C’est là que les langues m’ont remis la main dessus par une porte d’entrée pour le moins originale et peut-être nécessaire eu égard à la relation compliquée entretenue avec les langues orales.

Celle qui m’a attrapée ne s’entendait pas et ne se lisait pas davantage. Elle s’exprimait par le canal “visuo-gestuel”, s’avérait différente dans chaque pays et ne correspondait pas à la petite carte de l’alphabet qu’on m’avait déposée bien des fois dans le métro parisien. Diantre !

Des années de linguistique s’en sont suivies visant à étudier cette Langue des signes française, à la disséquer… et à l’apprendre. Tout en abordant d’autres langues tel le Wolof, l’Anglais et bien sûr le Français auquel j’ai consacré bien des heures à en étudier la syntaxe, la phonologie, la sémantique ainsi que la myriade de règles (et d’exceptions…) auxquelles notre belle langue est soumise.

Le linguiste n’est pas formaliste. Il étudie les langues comme elles sont (ou comme elles furent) pratiquées. Il considère leurs variations et leurs évolutions sans qu’il s’agisse d’évaluer, de juger les usages ou exprimer un quelconque rappel à la règle. Car une langue, c’est vivant !

Cela n’empêche évidemment pas que les normes existent et s’étalent dans toute une collection de domaines qui permettent d’assurer la compréhension entre l’émetteur et le récepteur / destinataire : orthographe, grammaire, syntaxe, typographie et, au-delà, tout ce qui permettra qu’en plus d’être correctement rédigé, l’écrit se trouvera agréable à lire.

Si mes années d’études m’apparaissent lointaines, l’amour que j’éprouve pour l’écrit ne m’a pas quitté et c’est avec plaisir et passion que je mets à votre disposition ma rigueur et mes connaissances des disciplines sus-citées de sorte que votre projet atteigne son objectif, que vos écrits témoignent des qualités attendues ou encore que vos publications évitent d’engendrer quantité de remontrances de la part des plus “grammar nazis” de vos lecteurs et lectrices !

Au plaisir… de vous lire.

Engagements

A l’instar de ce que j’ai souhaité promouvoir autour de mes activités de conteur, mon activité de correcteur figure un autre terrain pour privilégier les outils et méthodes les plus écologiques, éthiques, durables.

S’agissant de ma consommation électrique, j’ai le bonheur depuis quelques années d’être client Enercoop, le fournisseur le plus responsable au niveau national puisque ne s’alimentant qu’auprès de producteurs d’énergies renouvelables. Dans la même lignée et promotion des sociétés coopératives, mon abonnement mobile est chez Télécoop et partie de mes finances sont confiées à La Nef (dont j’attends avec impatience la proposition de compte courant).

Sur le plan informatique, mes équipements sont quasi tous de seconde main et les programmes privilégiés sont libres (Ubuntu, LibreOffice, Thunderbird pour ma messagerie).

Enfin, parce qu’il me semble important sinon primordial de ne jamais perdre de vue que nous sommes sur le même navire sans avoir la chance d’être tous né·e·s en “première classe” (ce que je considère me concernant du fait de ma simple nationalité française, du toit au-dessus de ma tête et des denrées dans mes placards), je donne chaque mois à une ou des associations qui s’investissent dans des actions au profit de ceux qui ne sont pas nés sous la même étoile.

Rédaction, relecture et correction